Une culture du vivre et du faire ensemble

«Chacun intervient avec ce qu’il sait faire, précise le maire Eric Bréhin. Cela a aussi été possible parce qu’il y a ici un certain état d’esprit. La relation aux autres est plus importante que l’argent.»  Sans cette participation citoyenne, un tel projet n’aurait pas été possible pour cette commune de 190 habitants qui n’a pas les moyens faire appel aux opérateurs traditionnels. Alors qu’au final, le coût du projet ne dépassera pas les 10 000 euros.  Le projet a néanmoins bénéficié de l’accompagnement du CAUE et d’un suivi du Conseil général pour la structuration du projet et son aspect paysager.

Cette implication de la population dans les projets communaux n’est pas nouvelle : rénovation de la salle des associations, création d’un bar associatif  et d’une épicerie associative « Epice et tout » qui privilégie les productions locales.  «Les gens ne se lassent pas de faire des choses ensemble.»  dit  l’un des piliers de ces associations. Cette culture du vivre et du faire ensemble permet ainsi à cette petite commune de conserver son dynamisme et contribue à son attractivité. Autre exemple, à Saint-Ganton (35) pour la construction d’une école où des bénévoles se sont chargés de la construction du mur de parement en pierre. Des exemples qui témoignent que la dévitalisation annoncée des territoires ruraux n’est pas une fatalité.