Une série d'actions a donc été entreprise autour de deux grands axes : favoriser le maintien et la création de nouveaux sièges d'exploitations agricoles biologiques sur le territoire et promouvoir les initiatives environnementales et qualitatives des exploitations agricoles.
L'aide à l'installation d'activités de maraîchage biologique
Le Val d'Ille a signé une Convention de partenariat avec la Safer de Bretagne (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural), permettant d'effectuer une veille foncière en vue d'installer des projets des projets de maraichage biologique sur le territoire. Cette action se coordonne avec le dispositif de portage foncier du Conseil général 35 et en lien avec les structures professionnelles (Chambre d'agriculture, FDCIVAM, ....
Etre réactif
La réactivité est importante puisqu'il s'écoule à peine 15 jours entre le moment où la collectivité est informée d'une vente et sa cession.
L'information se fait soit
- par le biais d'une notification (le vendeur de terres dit "cédant" a déjà trouvé un repreneur)
- par le biais d'une publicité (le cédant n'a pas trouvé ou pas souhaité vendre directement à un repreneur)
Dès lors, la CCVI doit se positionner sur son intérêt d'acquérir les terres (via le dispositif de portage foncier du CG35 ou directement par portage foncier CCVI). Dans ce cadre, la chargée de mission en charge du dossier convoque rapidement le comité de pilotage des élus pour prendre position.
Depuis 2008 (mais réellement depuis 2010), la CCVI a permis d'installer 7 exploitants (dont un GAEC à 3) sur une trentaine d'ha.
Le lien avec les cantines et épiceries locales
Que ce soit au sein des cantines des communes (Langouët : 100% bio/local, St Médard : 80% en bio/local...), de la communauté de communes (EPHAD intercommunal situé à Guipel qu mène une démarche identique...), via les épiceries locales ou les marchés locaux, l'objectif est de valoriser les productions locales nouvellement installées au travers de circuits courts.
La CCVI a, à ce titre, initiée une action "Préférerez local" visant à rapprocher les producteurs locaux des commerçants de proximité et à communiquer auprès des consommateurs du territoire par une identification de ces produits au sein des épiceries. L'action se heurte notamment "à des difficultés logistiques, laissant à penser que le territoire du Pays serait plus approprié pour développer une action de ce type" nous a indiqué Chrystelle Ménard, en charge du dossier.